Quand s'en vient Maelchon de Pridieu...
Domaine des Casaviecchi et Mariemont :: Domaine de la Famille Casaviecchi :: L'entrée du castel :: La Herse
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Quand s'en vient Maelchon de Pridieu...
par Invité Mer 26 Mai - 16:04
Une jeune donzelle lui avait indiqué le chemin pour se rendre au domaine, la jeune fermière était à croquer. D’un geste qui voulait paraître innocent, il lui avait pris la main. Son index s’était posé dans le creux de son poignet, à l’endroit même où palpitait la petite veine.
Une faim soudaine s’était emparée de lui, son regard s’était empli d’appétence alors qu’un large sourire carnassier était venu ourler ses lèvres…
Mais il l’avait finalement seulement remerciée d’un simple mot et l’avait laissé là, sans doute terrorisée par ce qui venait de se passer.
Il n’avait pu se résoudre à le faire, la Dame comptait à présent bien trop à ses yeux. Elle avait depuis longtemps surpassé le plaisir qu’il avait de mordre dans un cœur tout chaud. Enfin, au moins lorsqu’il était non loin d’elle, sans garde-fou, l’on finit toujours par tomber.
Il était à présent sur une petite colline, ses turquoises rivés sur les hautes grilles qui lui faisaient face à quelques centaines de mètres de là. Il hésitait… juché sur Ténèbres, un magnifique pur-sang à la robe noire, l’une des seules choses qu’il ait récupérées du manoir. Il hésitait. Si près du but… ce n’était pourtant pas son genre : l’hésitation. Mais elle était différente de toutes celles qu’il avait rencontrées et surtout, il y avait son entourage. Ce n’était pas pour lui, il les égorgerait tous en riant et irait ensuite boire une bonne bière, enfin… non, il ne le ferait pas, à nouveau pour elle.
Ses hésitations n’étaient que pour elle, elle avait certes été on ne peut plus claire, cela ne lui évitait pas de songer que tout cela finirait mal. Cela ne pouvait en être autrement, que ce soit demain ou dans dix ans… cela finirait dans la douleur : la sienne ou celle de Lily, il en était intimement persuadé.
Bah, en y réfléchissant, cela c’était toujours mal terminé et depuis quand se posait-il tant de questions ? Les Fascinantes étaient un joyau parmi les plus rares, allait-il se permettre d'en laisser passer une ? Et il n'avait pas besoin de cogiter des heures pour savoir qu'il n’en avait aucune envie. La pire chose dans la vie, à ses yeux, était de manquer les opportunités qu’elle offrait.
Ténèbres s’ébroua, Maelchon lui flatta alors l’encolure en lui murmurant :
D’accord, je me décide, ne t’impatientes pas mon beau. On y va !
Un léger coup de talon et la fière monture reprit son petit trot vers la gigantesque demeure de la Comtesse.
Il ne tarda pas à se retrouver devant la lourde herse derrière laquelle s’étendait vraisemblablement un somptueux parc. Les ombres des arbres s’étendaient offrant une bien agréable fraîcheur après les heures passées sous le soleil de plomb. Toujours juché sur Ténèbres, il héla dans le vide, histoire de ne pas rester là des heures durant, même si l’endroit était agréablement boisé.
Holla ! Je viens rendre visite à Li… *Suite à une brève seconde d’hésitation, il lui parut souhaitable d'appliquer un peu plus les règles de l’éthique.*
… à Dame Lily de Cognin !
Fallait pas pousser non plus. Il n’allait pas sortir toute la tirade et balancer en plus le : Franchesse Casaviecchi Von Waldershut et pourquoi pas tant qu’on y est les : Comtesse de Lavaur et Dame de Labastide Saint Pierre. Pour finir, il avait sciemment bouffé le Jane, il aimait trop le simple prénom qu’était Lily.
Il s’affaissa quelque peu sur son destrier et planta ses azurs sur… le vide, patientant, chose peu commune pour lui, que l’on daigne lui ouvrir cette herse et prendre le chemin qui le mènerait auprès d’elle.
Une faim soudaine s’était emparée de lui, son regard s’était empli d’appétence alors qu’un large sourire carnassier était venu ourler ses lèvres…
Mais il l’avait finalement seulement remerciée d’un simple mot et l’avait laissé là, sans doute terrorisée par ce qui venait de se passer.
Il n’avait pu se résoudre à le faire, la Dame comptait à présent bien trop à ses yeux. Elle avait depuis longtemps surpassé le plaisir qu’il avait de mordre dans un cœur tout chaud. Enfin, au moins lorsqu’il était non loin d’elle, sans garde-fou, l’on finit toujours par tomber.
Il était à présent sur une petite colline, ses turquoises rivés sur les hautes grilles qui lui faisaient face à quelques centaines de mètres de là. Il hésitait… juché sur Ténèbres, un magnifique pur-sang à la robe noire, l’une des seules choses qu’il ait récupérées du manoir. Il hésitait. Si près du but… ce n’était pourtant pas son genre : l’hésitation. Mais elle était différente de toutes celles qu’il avait rencontrées et surtout, il y avait son entourage. Ce n’était pas pour lui, il les égorgerait tous en riant et irait ensuite boire une bonne bière, enfin… non, il ne le ferait pas, à nouveau pour elle.
Ses hésitations n’étaient que pour elle, elle avait certes été on ne peut plus claire, cela ne lui évitait pas de songer que tout cela finirait mal. Cela ne pouvait en être autrement, que ce soit demain ou dans dix ans… cela finirait dans la douleur : la sienne ou celle de Lily, il en était intimement persuadé.
Bah, en y réfléchissant, cela c’était toujours mal terminé et depuis quand se posait-il tant de questions ? Les Fascinantes étaient un joyau parmi les plus rares, allait-il se permettre d'en laisser passer une ? Et il n'avait pas besoin de cogiter des heures pour savoir qu'il n’en avait aucune envie. La pire chose dans la vie, à ses yeux, était de manquer les opportunités qu’elle offrait.
Ténèbres s’ébroua, Maelchon lui flatta alors l’encolure en lui murmurant :
D’accord, je me décide, ne t’impatientes pas mon beau. On y va !
Un léger coup de talon et la fière monture reprit son petit trot vers la gigantesque demeure de la Comtesse.
Il ne tarda pas à se retrouver devant la lourde herse derrière laquelle s’étendait vraisemblablement un somptueux parc. Les ombres des arbres s’étendaient offrant une bien agréable fraîcheur après les heures passées sous le soleil de plomb. Toujours juché sur Ténèbres, il héla dans le vide, histoire de ne pas rester là des heures durant, même si l’endroit était agréablement boisé.
Holla ! Je viens rendre visite à Li… *Suite à une brève seconde d’hésitation, il lui parut souhaitable d'appliquer un peu plus les règles de l’éthique.*
… à Dame Lily de Cognin !
Fallait pas pousser non plus. Il n’allait pas sortir toute la tirade et balancer en plus le : Franchesse Casaviecchi Von Waldershut et pourquoi pas tant qu’on y est les : Comtesse de Lavaur et Dame de Labastide Saint Pierre. Pour finir, il avait sciemment bouffé le Jane, il aimait trop le simple prénom qu’était Lily.
Il s’affaissa quelque peu sur son destrier et planta ses azurs sur… le vide, patientant, chose peu commune pour lui, que l’on daigne lui ouvrir cette herse et prendre le chemin qui le mènerait auprès d’elle.
Dernière édition par Maelchon de Pridieu le Mer 26 Mai - 22:26, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Quand s'en vient Maelchon de Pridieu...
par Invité Mer 26 Mai - 19:36
Non loin derrière la grande grille, s'trouvait Henri et un page d'une douzaine d'années. L'brave Henri tentait d'expliquer l'vie au gamin
"Nan mais faut qu'tu comprennes bein l'chose mon gars, y a des gens qu y'ont pas réussi pac'qu'ils sont pas aware, ils sont pas "au courant". Ils sont pas à l'attention d'savoir qu'ils existent. Les pauvres, ils savent pas. Y faut réveiller les gens. C'est-à-dire qu'y a des gens qui font leur travail, qui font leurs études, ils ont un diplôme, ils sont au contact tout ça. T'as un rhume et t'fais toujours "snif". Faut que tu t'mouches. Tu veux un mouchoir ? Alors y a des gens comme ça qui sont pas aware. Moi j'suis aware tu vois, c'est un exemple, j'suis aware. Tu comprends hein ?"
"Heu..."
"Tu vois l'air aussi là ? J'suis fascine par l'air. Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux y tomberaient par terre....Et les mouches aussi.... En meme temps l'air tu peux pas l'toucher...ça existe et ça existe pas...ça nourrit l'homme sans qu'il ait faim...It's magic...L'air c'est beau en meme temps tu peux pas l'voir, c'est doux et tu peux pas l'toucher.....L'air c'est un peu comme mon cerveau..."
...
"C'qui encore s'ti là ? M'couper quand j'suis dans une conversation vachement intéressante, nan mais j'te jure. Bouge pas j'vais voir !"
Il s'dirigea vers la herse et avisa d'un regard qu'il voulut mauvais et impressionnant au gars sur sa monture
"Z'êtes qui vous ? Ya pas d'Lily de Cognin ici ! Mais Sa Grandeur Lily-Jane de Cognin Franchesse Casaviecchi Von Waldershut, Comtesse de Lavaur et Dame de Labastide Sant Peyre !
Z'êtes sûr qu'vous la connaissez ? M'semblez pas trop d'ses fréquentations hein !"
Biensur il mentait, car il l'avait apperçut l'aut jour à Montauban en la compagnie d'sa comtesse et l'avait pas aimé la façon dont mzelle Lily l'reluquait. L'éto presque sur qu'c'éto un d'ses amants et ça bah comme d'hab ça lui plaisait pas. En plus elle semblait agir d'manière encore différente. Comme si l'avait d'l'intérêt pour cte gueux.
Ouai la jalousie le titillait un peu.
Donc l'allait bein voir si c'gars y'en valait l'peine ou si y'allait avoir les choquottes et s'carapater sur s'canasson.
"Nan mais faut qu'tu comprennes bein l'chose mon gars, y a des gens qu y'ont pas réussi pac'qu'ils sont pas aware, ils sont pas "au courant". Ils sont pas à l'attention d'savoir qu'ils existent. Les pauvres, ils savent pas. Y faut réveiller les gens. C'est-à-dire qu'y a des gens qui font leur travail, qui font leurs études, ils ont un diplôme, ils sont au contact tout ça. T'as un rhume et t'fais toujours "snif". Faut que tu t'mouches. Tu veux un mouchoir ? Alors y a des gens comme ça qui sont pas aware. Moi j'suis aware tu vois, c'est un exemple, j'suis aware. Tu comprends hein ?"
"Heu..."
"Tu vois l'air aussi là ? J'suis fascine par l'air. Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux y tomberaient par terre....Et les mouches aussi.... En meme temps l'air tu peux pas l'toucher...ça existe et ça existe pas...ça nourrit l'homme sans qu'il ait faim...It's magic...L'air c'est beau en meme temps tu peux pas l'voir, c'est doux et tu peux pas l'toucher.....L'air c'est un peu comme mon cerveau..."
...
Holla ! Je viens rendre visite à Li…....... à Dame Lily de Cognin !
"C'qui encore s'ti là ? M'couper quand j'suis dans une conversation vachement intéressante, nan mais j'te jure. Bouge pas j'vais voir !"
Il s'dirigea vers la herse et avisa d'un regard qu'il voulut mauvais et impressionnant au gars sur sa monture
"Z'êtes qui vous ? Ya pas d'Lily de Cognin ici ! Mais Sa Grandeur Lily-Jane de Cognin Franchesse Casaviecchi Von Waldershut, Comtesse de Lavaur et Dame de Labastide Sant Peyre !
Z'êtes sûr qu'vous la connaissez ? M'semblez pas trop d'ses fréquentations hein !"
Biensur il mentait, car il l'avait apperçut l'aut jour à Montauban en la compagnie d'sa comtesse et l'avait pas aimé la façon dont mzelle Lily l'reluquait. L'éto presque sur qu'c'éto un d'ses amants et ça bah comme d'hab ça lui plaisait pas. En plus elle semblait agir d'manière encore différente. Comme si l'avait d'l'intérêt pour cte gueux.
Ouai la jalousie le titillait un peu.
Donc l'allait bein voir si c'gars y'en valait l'peine ou si y'allait avoir les choquottes et s'carapater sur s'canasson.
Invité- Invité
Re: Quand s'en vient Maelchon de Pridieu...
par Invité Mer 26 Mai - 22:17
Maelchon n’attendit pas bien longtemps en fin de compte. Une espèce d’ahuri déboula très peu de temps après qu’il se soit fait entendre. À voir son faciès respirant l’intelligence et ses yeux grands ouverts sur le monde et ce qui l’entoure, il n’avait pas inventé le puits.
Son regard tentait de l’intimider, bien mal lui en prit, le blond en avait vu d’autres. Des tueurs avec des gueules à faire pisser dans ses braies un sergent instructeur de la pire espèce, leurs yeux vomissant la haine et leur âme si nauséabonde qu’elle en était presque palpable.
Il en avait vu des dizaines de ce genre là entre les murs du manoir…
Bien malgré lui, un sourire carnassier prit lentement naissance sur ses lèvres alors que les turquoises se mirent à briller d’une lueur de défi et d’amusement. Un ricanement mauvais s’échappa de sa gorge, venant ponctuer le tout. Il fit avancer Ténèbres de quelques pas, histoire que le garde puisse être sûr de ce qu'il voyait et entendait. D'une voix froide et réclamant une obéissance prompte, il déclara :
Va donc faire le travail pour lequel on te paie et prévenir Lily que Maelchon de Pridieu est aux portes, ou mieux encore…
Ouvre donc la herse, je suis certain qu’elle t’en sera reconnaissante, tu auras bien fait ton travail de chien de garde. Et qui sait ? Tu auras peut-être droit à une sucrerie !
Le ricanement s’accentua, pour un peu, Maelchon se serait vu avec sa bure dans les couloirs du manoir.
Voilà qui mettait le ton, lui qui voulait se faire discret, il s’étalait déjà devant la herse. Il espéra juste une seconde que le nigaud ne tenterait rien, ça l’ennuierait d’obliger Lily a trouver un autre toutou à sa mémère. Non satisfait, il reprit alors que l’autre le toisait encore :
Et je n’aime pas attendre…
Son regard tentait de l’intimider, bien mal lui en prit, le blond en avait vu d’autres. Des tueurs avec des gueules à faire pisser dans ses braies un sergent instructeur de la pire espèce, leurs yeux vomissant la haine et leur âme si nauséabonde qu’elle en était presque palpable.
Il en avait vu des dizaines de ce genre là entre les murs du manoir…
Bien malgré lui, un sourire carnassier prit lentement naissance sur ses lèvres alors que les turquoises se mirent à briller d’une lueur de défi et d’amusement. Un ricanement mauvais s’échappa de sa gorge, venant ponctuer le tout. Il fit avancer Ténèbres de quelques pas, histoire que le garde puisse être sûr de ce qu'il voyait et entendait. D'une voix froide et réclamant une obéissance prompte, il déclara :
Va donc faire le travail pour lequel on te paie et prévenir Lily que Maelchon de Pridieu est aux portes, ou mieux encore…
Ouvre donc la herse, je suis certain qu’elle t’en sera reconnaissante, tu auras bien fait ton travail de chien de garde. Et qui sait ? Tu auras peut-être droit à une sucrerie !
Le ricanement s’accentua, pour un peu, Maelchon se serait vu avec sa bure dans les couloirs du manoir.
Voilà qui mettait le ton, lui qui voulait se faire discret, il s’étalait déjà devant la herse. Il espéra juste une seconde que le nigaud ne tenterait rien, ça l’ennuierait d’obliger Lily a trouver un autre toutou à sa mémère. Non satisfait, il reprit alors que l’autre le toisait encore :
Et je n’aime pas attendre…
Invité- Invité
Re: Quand s'en vient Maelchon de Pridieu...
par Invité Mer 26 Mai - 22:43
Nan mais pour qui qui s'prenait l'autre là ! L'éto pas un chien ! Pi y croyait ptêtre qu'il lui foutait les choquottes à lui parler comme ça et à l'regarder là avec ses yeux... oui bein va pas l'regarder avec aut chose nan plus.
Pis l'avait pas peur Henri, c'éto un brave, limite un chevalier ! Oui Msieur !
Bon... D'accord, ptêtre qu'il avait un chouilla la trouille.
Faut dire que l'gars y semblait sortit d'un d'ces bouquins hyper angoissant qu'sa maîtresse elle lisait parfois. Et quand y s'risquait à déchiffrer quelques lignes, l'pôv y dormait plus pendant plusieurs nuits.
Mais l'allait pas lui montrer hein ça non.
Oh l'gaillard, tu vas m'parler autrement j'te l'dis moi ! Qui qu'tu sois j'm'en bats comme d'mes premières braies !
Et pis tu vas rculer un peu avec ton espèce de mule là si tu veux pas que j'l'embroches !
Il tapota sur l'manche d'son épée pis se dit qu'il avait ptetre était trop loin. Qui sait si c'gars y'allait pas sortir un truc d'on n'sait où et que l'pov Henri allait pas se retrouver percé d'partout...
Pfiouuu.
Il respira un grand coup pis ajouta
Bon t'as d'la chance que j'sois dans mes bons jours. J'vais aller faire prévenir Sa Grandeur. L'est pas loin d'sa forêt là.
Tu bouges pas d'là et je rviens après.
Puis il se carapata rapidement, courant presque comme une gonzesse, espérant pas recevoir une flêche dans l'dos ou autre.
Il se rendait auprès de la comtesse pour la prévenir.
Pis l'avait pas peur Henri, c'éto un brave, limite un chevalier ! Oui Msieur !
Bon... D'accord, ptêtre qu'il avait un chouilla la trouille.
Faut dire que l'gars y semblait sortit d'un d'ces bouquins hyper angoissant qu'sa maîtresse elle lisait parfois. Et quand y s'risquait à déchiffrer quelques lignes, l'pôv y dormait plus pendant plusieurs nuits.
Mais l'allait pas lui montrer hein ça non.
Oh l'gaillard, tu vas m'parler autrement j'te l'dis moi ! Qui qu'tu sois j'm'en bats comme d'mes premières braies !
Et pis tu vas rculer un peu avec ton espèce de mule là si tu veux pas que j'l'embroches !
Il tapota sur l'manche d'son épée pis se dit qu'il avait ptetre était trop loin. Qui sait si c'gars y'allait pas sortir un truc d'on n'sait où et que l'pov Henri allait pas se retrouver percé d'partout...
Pfiouuu.
Il respira un grand coup pis ajouta
Bon t'as d'la chance que j'sois dans mes bons jours. J'vais aller faire prévenir Sa Grandeur. L'est pas loin d'sa forêt là.
Tu bouges pas d'là et je rviens après.
Puis il se carapata rapidement, courant presque comme une gonzesse, espérant pas recevoir une flêche dans l'dos ou autre.
Il se rendait auprès de la comtesse pour la prévenir.
Invité- Invité
Re: Quand s'en vient Maelchon de Pridieu...
par Invité Mer 26 Mai - 23:33
Maelchon n’avait pas quitté le chiot des yeux. À mesure que ce dernier parlait, son sourire carnassier semblait disparaître pour finalement être inexistant lorsqu’il exprima la possibilité d’embrocher Ténèbres s’il ne reculait pas un peu.
Il va de soi que le blond ne bougea pas d’un pouce. Il n’alla pas non plus, jusqu’à avancer encore d’un pas, même si l’envie était furieuse.
Un large sourire empli de moquerie avait laissé la place à celui du prédateur, ses azurs quant à eux s’étaient peut-être quelque peu assombris alors qu’il imaginait sa lame glisser sur la gorge du garde qui semblait oublier quelle était sa place.
Peut-être pas en fait, Lily devait bien lui trouver quelque chose à cet énergumène. Il ne manquait pas de cran, c’était certain.
Celui qui fut le Patron ne lui dirait sûrement jamais, mais il fallait avouer que le fait qu’il tienne tête avait quand même eu un impact positif. Il avait toujours eu horreur des lèches-bottes et s’il était parti de suite en courant, ou lui avait obéi, il aurait fait ce qu’il fallait pour que la Charmante Lily change de garde.
Lorsqu’il s’en alla en courant, sûrement pressé d’apprendre la nouvelle à sa maîtresse, Maelchon murmura pour lui-même :
Je n’ai pas fait tout ce chemin pour repartir grand nigaud…
Il regarda le dos disparaître en lâchant un nouveau ricanement et reprit son attente…
Il va de soi que le blond ne bougea pas d’un pouce. Il n’alla pas non plus, jusqu’à avancer encore d’un pas, même si l’envie était furieuse.
Un large sourire empli de moquerie avait laissé la place à celui du prédateur, ses azurs quant à eux s’étaient peut-être quelque peu assombris alors qu’il imaginait sa lame glisser sur la gorge du garde qui semblait oublier quelle était sa place.
Peut-être pas en fait, Lily devait bien lui trouver quelque chose à cet énergumène. Il ne manquait pas de cran, c’était certain.
Celui qui fut le Patron ne lui dirait sûrement jamais, mais il fallait avouer que le fait qu’il tienne tête avait quand même eu un impact positif. Il avait toujours eu horreur des lèches-bottes et s’il était parti de suite en courant, ou lui avait obéi, il aurait fait ce qu’il fallait pour que la Charmante Lily change de garde.
Lorsqu’il s’en alla en courant, sûrement pressé d’apprendre la nouvelle à sa maîtresse, Maelchon murmura pour lui-même :
Je n’ai pas fait tout ce chemin pour repartir grand nigaud…
Il regarda le dos disparaître en lâchant un nouveau ricanement et reprit son attente…
Invité- Invité
Re: Quand s'en vient Maelchon de Pridieu...
par Invité Mer 26 Mai - 23:41
Pfiouuuu... L'en faisait des longueurs Henri en c'moment. Nan mais pour qui qu'on l'prenait ? Un d'ces chiens d'nobles qui font l'course pour l'plaisir ? Pfffff... J'vous jure qu'ces gonzesses sont vraiment toutes les mêmes !
Il revint donc, à l'insu d'son plein gré, à la herse et fit de nouveau face à l'espèce de cinglé. Il prit tout de même garde d'rester un peu éloigné, au cas où.
C'éto pas encore l'jour où on mangrai d'la barbaque d'Henri au rpas du soir.
Bon l'est d'accord pour t'voir.
Il fit glisser l'grille un peu plus pour qui puisse passer avec son chval
L'est près d'la forêt là bas. T'avances, tu passes l'cour et tu contournes l'castel, pis après les jardins, c'éto tout au bout. Enfin tu peux pas la louper l'forêt. L'est plus grande que l'domaine.
Puis il referma l'grille derrière lui et fit mine d's'occuper à aut chose pour plus avoir à lui parler
Il revint donc, à l'insu d'son plein gré, à la herse et fit de nouveau face à l'espèce de cinglé. Il prit tout de même garde d'rester un peu éloigné, au cas où.
C'éto pas encore l'jour où on mangrai d'la barbaque d'Henri au rpas du soir.
Bon l'est d'accord pour t'voir.
Il fit glisser l'grille un peu plus pour qui puisse passer avec son chval
L'est près d'la forêt là bas. T'avances, tu passes l'cour et tu contournes l'castel, pis après les jardins, c'éto tout au bout. Enfin tu peux pas la louper l'forêt. L'est plus grande que l'domaine.
Puis il referma l'grille derrière lui et fit mine d's'occuper à aut chose pour plus avoir à lui parler
Invité- Invité
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